Commémoration

Commémoration du 11 novembre 2018

Mercredi 11 novembre a eu lieu la cérémonie de commémoration de l'Armistice de la Première Guerre Mondiale

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[Commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918]

[Commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918]

Hier a eu lieu la cérémonie de commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918.Lors cette cérémonie fermée au public, Philippe Descrouet, Maire de Serris et Président de Val d'Europe agglomération, accompagné de Rodia Tété, Conseillère municipale Correspondante Défense, de Luc Chevalier, Dominique Brunel, Loïc Minier et Martine Witon, Adjoints au Maire ont notamment déposé une gerbe au Monument aux Morts puis devant la plaque du Souvenir de l'Hôtel de Ville.

Retrouvez l'intégralité du discours prononcé par le Maire de Serris

Discours Armistice 11 novembre 1918
11 novembre 2020 – SERRIS

Nous commémorons ce matin l’armistice de la 1re Guerre mondiale, signé le 11 novembre 1918.

Ce jour-là cessait la guerre, commencée 4 ans plus tôt, le 1er août 1914, l’une des guerres les plus meurtrières que le monde n’eût jamais connue. Salué par les clairons et les clochers des villages, l’armistice mettait fin aux terribles souffrances des combattants, aux épreuves indicibles endurées par notre pays, comme par les belligérants.

Ce jour est celui de l’hommage rendu à nos Morts pour la France et Serris sait rendre hommage à ceux qui ont fait le sacrifice ultime en payant de leur vie pour notre liberté.

Si nous nous retrouvons devant le monument aux morts pour rendre hommage à tous ceux qui ont participé au combat, 102 ans après la fin de la première guerre mondiale, alors que la mémoire des derniers combattants vivants s’est éteinte, c’est pour que nos enfants ne soient pas infirmes de leur passé.

À l’heure où des esprits mal inspirés restreignent l’enseignement de l’Histoire à l’école, nous devons, a fortiori, continuer de rendre hommage à nos morts. Les générations de demain doivent savoir qu’il fut un temps où des Français se battaient pour ne pas tomber sous le joug d’une puissance étrangère, pour rester libres de leur destin, tout simplement !

Qu’importe que ces Français soient les ancêtres ou non de ces futures générations ; ils demeurent le lien vertical qui nous relie à la mère patrie, à notre mémoire commune.

Plus de 100 ans après, cette guerre marque encore les populations des deux principaux pays belligérants, la France et l’Allemagne. Mais, heureusement, petit à petit la conscience d’appartenir à un même continent, d’avoir des valeurs communes, a fini par prendre le dessus. Même si cette guerre ne fut pas la dernière.

S’il faut savoir faire la guerre pour préserver sa liberté, il faut aussi savoir faire la paix et la maintenir pour construire l’avenir.

Aujourd’hui, l’Allemagne et la France sont en paix ; nos deux nations sont même devenues des moteurs de l’Europe.

Avec d’autres États de l’Europe occidentale, nous avons pris conscience des valeurs communes de notre civilisation : la dignité humaine, le respect des libertés de croyance et d’opinion, la recherche du progrès.

Ces valeurs, nous devons les affirmer haut et fort et les défendre ensemble. Si notre passé commun a construit l’Europe, parfois douloureusement, notre avenir doit la souder autour de ces valeurs.

Dans notre belle devise nationale, il y a le mot « fraternité », et pour être frères, il faut au moins un père ou une mère commune. Cette mère commune, c’est la France, et peu importe qu’elle soit une mère de sang ou une mère adoptive, elle est celle qui nous unit par le cœur et par l’esprit, par l’attachement charnel à notre terre et par la volonté d’être fidèles à nos valeurs.

L’Histoire n’est pas qu’une discipline scolaire, elle n’est pas non plus qu’une opinion, elle est surtout la mémoire d’un peuple. Et un peuple sans mémoire se laisse guider comme un enfant sans repère ni expérience. Alors, plus que jamais, restons attachés à notre Histoire, apprenons-la et soyons-en fiers.

Continuons d’honorer nos morts parce qu’ils ont, par le sacrifice de leur vie, un droit sur la nôtre. Et je terminerai en citant le philosophe et écrivain français Julien Benda :

« La paix, si jamais elle existe, ne reposera pas sur la crainte de la guerre, mais sur l’amour de la paix ».

Vive La France

Vive la République

Vive la Paix

Vive Serris

 

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Commémoration du 11 novembre 1918